25 août 2016

Pour toutes les nouvelles publications, allez sur mon nouveau site internet : http://humansofmontreal-gensdemontreal.tumblr.com

24 août 2016


Elle: "Ce qu'on déteste le plus c'est quand les gens nous ignorent. Nous on fait des sourires, on lance des "bonne soirée!" aux gens qui passent. Si on nous donne pas d'argent c'est pas grave, mais j'aime ça qu'on nous disent au moins bonne soirée en passant. Ça coûte rien et c'est pas long, tu peux même le faire si t'es pressé.
Lui : "J'avais pas beaucoup d'argent mais quand même de quoi me payer un appart. Sauf que je suis tombé sur un crosseur. Le gars a pris mes deux premier mois de loyer et a disparu. Puis mon boss quand il a su que j'avais pas d'appart, il m'a gentiment montré la sortie. Alors je me retrouve là, sans job, sans appart."
Elle: "Mon rêve c'était de travailler dans la mécanique, retaper des vieilles autos, etc. Mais c'est un milieu très macho. Les gars acceptaient pas qu'une fille fasse comme eux. Alors j'ai tout laisser tomber. Puis maintenant j'aimerais étudier pour travailler en travail social. Aider les gens à s'en sortir. À Québec j'ai une place où rester chez mon père. Alors de là je vais pouvoir commencer à étudier. "

22 août 2016


"On est tous des animaux. Je n'aime pas qu'on se différencie des animaux quand on dit qu'on est des être humain car on a tendance à se prendre de haut et à se croire supérieur. Au contraire, je trouve que c'est important de ne pas oublier qu'on est aussi des animaux. À force de se croire différent, on finit par perdre le lien avec la nature et la détruire. Et j'aime pas toute la politesse, les codes sociaux. C'est comme si on avait jamais vraiment accès aux gens. On se cache derrière la politesse et les bonnes manières. Je ne supporte pas avoir des échanges avec d'autres gens si ces échanges ne sont pas sincères.
Pendant longtemps j'ai voulu vivre seule, à la campagne. J'aime bien être proche de la nature. Mais récemment j'ai réalisé que c'est important de vivre avec les autres. Je voulais aller voyager aux États-Unis mais j'ai été refusée à la frontière. Alors je dois rester à Montréal. J'ai quelques bon amis avec qui je peux rester ici et ça me fait plaisir de passer du temps avec eux. Aller aux États-Unis c'était encore faire mon trip toute seule, loin des autres. Mais là je sens que c'est le temps d'aller vers les autres et de passer du temps avec des gens que j'aime. "

21 août 2016



"I'm from Germany and I'm travelling all over the world. I go to different countries, work or volunteer there. When you travel you learn to get more and more detached from objects. You can't carry them all anyways. I remember that I had this big camera in Europe. I really wanted to take pictures with it. But I was cycling from Germany to Spain and Portugal going through France and it was too big to carry it with me. So I sent it through the mail but I never received it. Turned out it had been stolen going through the mail. I was really disappointed at first, but then I realized I don't necessarily need it. It's just an other thing I don't have to carry all over the world. And also objects don't have to always belong to you. It's like that book I'm reading now. Someone gave it to me in India. It goes from one random person to an other. Everyone who read it has to write their names on the first page and then pass it on."


"Le plus dûr quand t'es dans la rue c'est quand le monde t'ignore. Le monde qui ont les euillères de cheval, ceux-là qui passent sans même te jeter un regard, ça ça fait mal. Quand en plus toi t'essaye de sourire à tout le monde malgré ta situation. L'autre jour avec une amie on était trop écoeuré de ça. Alors on a essayé un truc. On disait aux gens qui nous ignoraient: "Hey t'as échappé ton portefeuille" ou "t'as échappé 20 pièces". Là d'un coup le monde se retournait, nous regardait, faisait attention à nous. Ça nous a bien fait rire. Quand on est dans la rue, on trouve moyen de s'amuser comme on peut. Et c'est important de rire, même au milieu de la marde."


"Je regarde ce qu'il y a à faire en ce moment à Montréal. Je suis en vacances et je viens d'Allemagne. J'aime la musique et j'aime chanter. Un des moments les plus joyeux que j'ai eu est quand j'ai chanté à ma fête d'anniversaire pour mes vingt ans. Tout le monde, ma famille, mes amis, m'ont écouté, sans jugement, avec juste de l'acceptation. Je jouais avec mon ex petit copain qui est devenu mon ami. J'ai découvert avec lui qu'une relation amoureuse peut continuer à se développer en amitié. D'ailleurs c'est lui qui m'héberge en ce moment à Montréal."

20 août 2016


"Je viens de maritimes. Là-bas je peux avoir de la job, les gens me connaissent. Mais j'aime beaucoup Montréal. Mais comme je suis épileptique, personne veut m'embaucher ici, c'est vraiment dur de trouver du travail. 
Quand je suis dans la rue avec mon chien puis que je dois aller quelque part à l'intérieur j'attache toujours mon chien puis je demande à quelqu'un de le surveiller si mes amis sont pas là. Car mon premier chien m'a été volé. Je l'adorais. C'est arrivé pendant que je dormais en plus. Même si j'ai jamais su c'était qui, ça devait être quelqu'un qu'elle connaissait car elle n'a pas aboyé. Quand je me suis réveillé elle n'était plus là… Voler l'animal de quelqu'un, c'est vraiment nul. Je crois dans le fait de traiter les autres comme on aimerait qu'on soit traité. C'est pour ça que je ferai jamais ça à personne. "

13 août 2016


 "J'ai rencontré mon copain en Suisse. Il est d'ici. Et moi je vis en France. Alors je suis venu passer l'été ici. J'aime beaucoup. Ce que j'aime bien ici comparé à la France c'est que les gens sont moins dans le jugement. On va pas te regarder mal si t'es pas habillé comme il faut, si t'as des couleurs extravagantes dans tes cheveux etc. Tu peux appliquer pour un emploi même si ta coupe de cheveux n'est pas "normal". Il y a cette liberté-là qui nous manque en France. "


"Je fais de la musique électro pour un band nommé Queer Queen. On est vraiment tourné vers un public lgbt. J'ai commencé dans le théâtre, j'ai étudié la dedans mais je n'ai pas réussi à trouver un cadre qui m'allait la dedans. Alors j'ai parti mon propre band de musique. Et maintenant je sens que je peux vraiment laisser aller ma créativité. "

12 août 2016


"J'ai toujours travaillé dans des restaurants. Mais récemment j'ai commencé à en avoir assez. Peu importe quel est le restaurant ou le bar, c'est toujours un peu la même chose. Alors maintenant je travaille sur un bateau qui fait des croisières sur le St-Laurent. Ça me change vraiment.
Et j'aime beaucoup voyager. Au début de l'été, je suis parti en Grèce. C'était des paysages magnifiques! Un soir dans une auberge de jeunesse, j'ai rencontré un gars italien super intéressant. En fait, je fuyais des filles que j'avais rencontré plus tôt dans la journée et qui m'avait proposé de sortir mais qui était super chiantes. Alors je suis resté à l'auberge et j'étais toute seule avec ce gars. On a parlé toute la soirée. Ça a tout de suite cliqué entre nous. Depuis on s'est écris des messages à tous les jours… Et là je vais repartir en Italie bientôt. On va passer quinze jours ensemble. Il y a quelques jours il m'a écris: "Ok on passe deux semaines ensemble, ça va être super mais après on fait quoi?" Mais je pense qu'il ne faut pas y penser. Juste profiter de ce qui se passe dans le moment présent. Et voir après où cette histoire nous mène."

11 août 2016


"On s'est rencontré grâce à Tinder, en fait plutôt à cause de Tinder. Tous les deux on trouve que c'est de la merde. Elle, elle a un blog et elle a écrit un article pour critiquer Tinder. Puis moi je suis tombé dessus, je le trouvais intéressant alors je lui ai écrit pour en discuter. Et de fil en aiguille, on a fini par se rencontrer en vrai et passer du temps ensemble."



"Je viens de Colombie. Je vis ici depuis cinq ans. Je veux étudier pour devenir institutrice à l'école. J'aime partager et transmettre le savoir."

10 août 2016


"Depuis mes 14 ans je rêvais d'avoir un scooter. J'ai travaillé et économisé pour pouvoir m'en acheter et finalement ma mère m'en a offert un l'an dernier. C'est elle qui m'avait donné le goût d'en faire. Quand j'étais enfant, elle faisait de la moto. J'ai toujours rêvé d'en faire. Mais je ne pourrais jamais car comme je suis malentendante je ne peux pas rouler trop vite sinon je n'entends plus ce qui se passe autour de moi. Alors je roule lentement en scooter mais j'adore ça car j'adore me promener tranquillement dans les rues et les ruelles de Montréal et découvrir la ville comme ça." (2/2)


"Je suis née sourde. Alors je suis allé dans une école pour sourd. La langue des signes est ma première langue. Quand j'ai eu 10 ans, j'ai eu une opération qui m'a permis de commencer à entendre. Je n'étais plus sourde mais malentendante. Alors j'ai pu apprendre à parler. Et mes notes à l'école ont augmenté. Mais les enfants de l'école des sourds n'ont pas supporté ça et m'ont intimidé. C'est un milieu très fermé et ils ne toléraient pas que je parle. Ils voulaient que je continue de n'utiliser que la langue des signes. Alors je suis allé dans une école normale. Mais là aussi c'était difficile. Je suis une fille très sociable. Mais si je n'allais pas parler aux gens, les gens ne venaient pas me parler. Ils savaient que j'avais un handicap et ils ne faisaient pas l'effort de venir créer une conversation avec moi. C'était toujours à moi de faire le premier pas. Malgré ça j'ai réussi à finir mon secondaire, et j'ai une job. J'ai toujours voulu être une personne normale et ça a été un combat toute ma vie." (1/2)


9 août 2016


"Je travaille pour le journal Ricochet. Je fais des podcasts et des audiofils. C'est un journal assez récent, qui veut renouveler le journalisme. Aujourd'hui les grands journaux papiers sont en crise et leur indépendance et la qualité de leur contenu sont compromis. Alors Ricochet est un journal accessible uniquement en ligne, qui est structuré en OBNL et ne cherche pas à faire de profits, afin de garder son indépendance. La ligne éditoriale est progressiste et on tente de faire des billets d'opinion qui suscite le débat plutôt que la polémique."

8 août 2016


"Je suis né à Montréal. Mais je n'y ai jamais vécu, j'ai grandi à Genève en Suisse. C'est la première fois que je visite ma ville de naissance. J'aime beaucoup. Il y a beaucoup de choses que je préfère à Genève ici. J'aime comment les gens se parlent facilement dans la rue, si tu veux parler à un inconnu, demander quelque chose c'est facile. Puis j'aime la diversité qu'il y a ici aussi."


"On vient juste de se mettre ensemble. On se connaît du cegep. On a étudié tout les deux en architecture. Puis cet été elle était bénévole dans les festivals. Alors elle m'a proposé de venir la rejoindre et passer du temps avec elle. Et une chose menant à une autre, on est ensemble maintenant. "

3 août 2016


"Depuis que je suis enfant j'ai été habitué à être prise en photo car mon père est photographe. Maintenant j'aide souvent des amis photographes qui ont besoin d'une modèle. J'aime beaucoup ne déguiser, porter toutes sortes de vêtements et me transformer en une autre personne. Mais c'est très rare qu'on me prenne en photo naturelle comme tu fais en ce moment.  
Je suis étudiante en art visuel. Ce qui me fait le plus tripper c'est la sculpture. Et j'aime aussi créer à partir de matériaux abandonnés. Je suis une personne très écologique. J'aime réutiliser des matériaux plutôt que d'en acheter neuf. Je trippe quand je trouve des bouts de ferrailles, du plastique abandonnée, etc car je vois toutes les possibilités de création que je peux faire avec."

2 août 2016


"Présentement je suis entre l'agitation du monde extérieur et la concentration dans le monde intérieur. D'un côté je suis en train de texter un ami, observer ce qui se passe dans la rue, etc, puis d'un autre côté je suis plongé dans ce livre qui nous amène à réfléchir sur soi. En fait ça représente bien ma vie. J'ai toujours été intéressé par le monde intérieur, l'introspection et la recherche spirituelle. Mais j'ai aussi passé beaucoup de temps dans la débauche, à fumer, boire, etc sans faire attention à ce que je faisais. Mais là je sens que je veux prendre plus fermement la direction de l'introspection. Alors je lis ce livre. Il nous invite à prendre meilleur conscience de nous-même. Quand on est enfant, on absorbe toutes sortes de choses de par nos parents, de par l'école, de par tout ce qu'on est amené à vivre. On vit des choses positives puis des choses négatives. Ça forme des "j'aime" et des "j'aime pas". Puis après on est pogné toute notre vie avec ces j'aime et ces j'aime pas. Quand on est déprimé on repense à tous les autres moments où notre vie a été difficile et les autres moments où on allait pas bien. Puis quand on est heureux on pense aux autres moments de bonheur qu'on a vécu. C'est comme si on était divisé entre ce qui nous rend heureux d'une part et ce qui nous rend malheureux d'autre part. Alors ce livre nous invite à prendre du recul par rapport à cette dualité, à se demander si on peut être moins touché par ce qu'on aime pas d'habitude. Il parle aussi de s'observer soi-même, comme un témoin, plutôt que d'être constamment plongé dans ce qu'on vit. "


"Je suis toujours en train de voyager. C'est mon mode de vie. C'est ce que j'aime faire. J'ai vécu quelques années à Montréal, j'ai tenté d'étudier, j'ai fait quelques jobs mais j'arrivais pas à me sentir bien dans tout ça. Alors je suis parti en Europe, je suis allé à différents places et fait des jobs saisonnières. Mais c'est comme si d'une certaine manière je suis resté dans le même petit confort que je voulais quitter en voyageant. J'avais tout le temps une place où dormir, une job, etc. C'est seulement quand je suis parti en Colombie-Britannique récemment que j'ai vraiment quitté ce confort. J'ai voyagé avec juste un hamac, pas de tente et je me suis dit qu'il y aurait des "bon samaritains" pour m'accueillir dans une grande tente. J'ai mis du temps à les rencontrer et j'ai vécu des nuits pas facile. J'ai fait du pouce dans des endroits pas très safe avec beaucoup de redneck. En particulier une autoroute qu'on appelle la "highway of tears" car il y a toujours au moins une femme qui disparaît chaque année en faisant du pouce. Mais je ne l'ai appris qu'après… Ma plus belle expérience a été quand je suis allé à une super belle place en face de la mer. Ça a été très dure de m'y rendre et je me suis souvent demandé, mais pourquoi je me fais chier autant? Mais quand je suis arrivé là-bas, la nature était tellement belle et je me suis senti tellement bien que j'ai oublié toutes les difficultés en un instant. À quelque part, c'était une leçon de vie. 

30 juil. 2016


In New York

"I'm waiting for the bus that is going to drive me back home in Boston. I'm studying there. But I prefer New York. I love the diversity this city has. The diversity of ethnic backgrounds, of neighborhoods, of events and stuff that happens here.

I'm originally from India. I grew up there. Here it's much more individualistic. But I like it that way. Because thanks to individualism people have a certain freedom here in their everyday life. You don't have to tell your friend what you're gonna do or why you want to do something, you just do it. That's the good part of individualism. People don't care about what you're doing in your life. You're free to act the way you want as an individual. There isn't a big peer pressure to do things a certain way."


In Fort Worth, Texas

"My plan is to travel the world for a year. I want to live this life of wandering around, discovering new places all the time. And then when I will be done with that and I'll have lived it enough I want to come back here and do a meaningful job."

29 juil. 2016


In Dallas, by an Anthony Robbins seminar*:

"I'm writing stuff I've heard or learn here at the conference and that I want to remember. I've been depressed for the last year. The only thing I wanted all day was to lay down and do nothing. So I came here at the Tony Robins conference with my dad. One thing I like here is when they make us do these wake up exercises. That's one thing I want to bring back home. I want to stand up and do stuff that's important for me rather than just laying in bed. And my dream is to travel the world, meet new people, see different  cultures."

*this picture was taken outside of a seminar called "Unleash the power within" by Anthony Robbins, one of the most influential coach in the US.  It's  powerful self-development workshop that empower people to take control of their destiny and pursue their dreams.


In Dallas, by an Anthony Robbins seminar*:

"I came here for self-confidence. People got at me in the past and I don't want people to get at me anymore.
I want to work at public relations. Basically to be the guy who is the talk person for a company or the one who manage all the past on Facebook, Twitter, instagram, etc for an important person or a celebrity. And I want to work with different people and companies because I like meeting lots of people and to learn from everybody's vision of the world."

*this picture was taken outside of a seminar called "Unleash the power within" by Anthony Robbins, one of the most influential coach in the US.  It's  powerful self-development workshop that empower people to take control of their destiny and pursue their dreams.

28 juil. 2016


In Dallas, by an Anthony Robbins seminar*:

"I came here because I've lyme disease and it's really hard to deal with it. So I came here to have the energy to fight it. And I wanted to get more in touch with myself. Doing this seminar is the same thing than when you take a moment to look and reflect on your life except that being just a moment in a day, it last for three days. So it's very powerful. I came to realize that the three most important values I want to go for in my life is connection, love and contribution. Actually you just gave me an idea. I think I'd like to do a project where I go to people that are alone. Like people who are sitting alone at a coffee shop. And just go talk to them. Get to know what's their story."

*this picture was taken outside of a seminar called "Unleash the power within" by Anthony Robbins, one of the most influential coach in the US.  It's  powerful self-development workshop that empower people to take control of their destiny and pursue their dreams.


In Santa Fe, NM

"I'm studying art therapy here in Santa Fe. I love making arts. But I hate selling myself. So with art therapy I'll be able to do arts without having to sell it for a living.
Santa Fe is an interesting mix of cultures. There is spanish culture that meets with native culture and also with mexican culture. "

27 juil. 2016


In Santa Fe, NM

"I live here in Santa Fe. I love it, it's small and relax.  In the summer playing violin in the street is my job. In the winter I give lessons and play inside."


In Santa Fe, NM

The guy: "I'm from Vermont and I love New Mexico for rock climbing. That's how we met. To me rock climbing makes me feel like I'm not just watching the landscape but I'm actually being part of it, experiencing it."
The girl: "Yeah you become more familiar with your surroundings and the rocks. And you're enjoying them more. It's like with the snow. When you ski you can really enjoy the snow, it's not just something pretty on the ground. When you climb, the rocks become much more than just a pretty part of the landscape."

26 juil. 2016


In Santa Fe, NM

"I travel a lot playing music with my banjo. I've been in almost every state of the US. I hitchike, hopp trains, sleep under bridges. Sometimes I go work in farms. You could say I'm homeless, but I prefer the word homefree. For me this type of life is a choice. And it's freedom of doing what I want when I want it. You know I can decide that tonight I will just lie on this bench, play banjo, and  relax. I have no bills to pay, nothing to worry about. I just go wherever I can, I find some hidden spots to sleep at night and go where I want in the day. I probably walk more than most people and I like it.
Of all the states of America my favorite is New Mexico. At least in the northern part of the state, everyone seems to be nice and relax. It's like somehow you just feel at home here. I'm from North Carolina but I don't like it so much. People are very religious there but the religious type that's part of the KKK. Here people are very religious too but more peaceful about it, they're more interested in the compassionate part of Jesus. Well not everyone is great in New Mexico, but generally speaking it's very nice. That's where I feel the best in the entire US."

25 juil. 2016





In Santa Monica Beach, CA

"I was married twice. First time with a man, second time with a woman. They both told me at some point that they would love me forever and want to be with me for the rest of their life. They had so much love for me. And I really believed in it. But both relationship ended. And it hurt me a lot. It hurt that part of me that wants to believe in a love that last forever. So sometime I feel very angry over this or some other time I feel very sad. So I've been going to a place for people who feel alone and need a place to talk about whatever they go through. It's kind of like the AA except you don't have to be alcoholic to go there. Someone told me of how important it is to do things following the call of your heart, no matter what people will think of it. So I've decided to listen to my heart more and do things that I would normally not do. So I've decided I'd come to the beach and dance. I'm not a professional dancer, I just do it for myself. I feel this energy in my body that just wants to come out and express itself through dance. So I dance. And I dance at the beach, because being by the ocean inspires me."


In Santa Monica Beach, CA

The girl on the right : "I work in a non profit organization. We try to raise awareness about plastic that's polluting the oceans. There is a huge area in the Pacific Ocean where the currents gather all the plastic. It doesn't form any kind of solid platform because all the plastic has been broken in very very tiny pieces by the waves. But there are millions of them and so it creates this kind of smug effect in the water, like when you're in a big city downton and there is smug in the air cause of pollution. So what we're doing is that we advocates for the reduction of plastic trash. We're telling people and companies to throw less and to rather reuse stuff. And to build and use reusable items rather than making throwable items. For example right now I'm using a real spoon that i'll wash at home rather than using a plastic spoon that I'll throw away. That's the best way to reduce trash and plastic : to make and use reusable items. "

24 juil. 2016


In Berkeley, CA

"I'm doing my master in social welfare. I've a specialization in mental health issues. My sister has had mental health problems for the last few years. So it means a lot to me. Fortunately, she's been a lot better recently though. And soon she will be able to recover."


"On est animateur dans un camp de jour et on forme des nouveaux animateurs. On avait prévu une soirée pour quarante-cinq personnes ce soir pour nos nouveaux collègues. Mais on a pas très bien parlé de l'événement et les gens n'étaient pas très intéressés alors on était seulement trois. Parce qu'on est vraiment des bon amis. Et on a eu du fun pareil."

19 juil. 2016


La fille à gauche : "On se connaissait de l'école secondaire mais on s'est vraiment rapprochées au cegep parce qu'on connaissait personne d'autre. Et depuis on est devenu meilleures amies. Les gens comprennent pas pourquoi on est amies car on est très différente l'une de l'autre. Elle est plus introverti, tandis que moi je suis plus extraverti, je parle tout le temps. Mais c'est qu'en fait on se complète. C'est ça qui fait notre amitié.
Je vais étudier en art visuel. J'aime dessiner, peindre, etc car ça me permet de m'exprimer. J'arrive pas toujours à trouver les mots justes pour dire ce que je ressens. Alors de faire une peinture ça me permet d'exprimer mes émotions."

18 juil. 2016


"Je suis flutiste. Je joue dans des orchestres, je passe des auditions, je donne des cours. Je passe beaucoup de temps dans le monde de la musique. Alors quand je sors lire au parc c'est une manière de sortir de mon monde et de découvrir le monde réel. J'aime bien être à l'extérieur plutôt que tout seul dans un studio de répétition. En ce moment je lis beaucoup de roman québécois. Les histoires se passent à Montréal ou au Québec et j'aime bien ces petits moments où je reconnais une place que je connais dans mes lectures."

14 juil. 2016


Lui : "Moi Je suis le gars qui joue de la guitare dans les party, dans les soirées autour d'un feu de camp, etc.
Elle : "Et moi j'écris des livres. Qui n'ont pas encore été publié. C'est pas facile de se faire connaître quand on commence. J'aime écrire de la fantasy. Et j'aime faire des histoires qui propagent des idées et des réflexions. J'ai imaginé une histoire qui se passe dans un jeu vidéo mais où la frontière entre le jeu et le monde réel est devenu flou. Cela pose des questionnements au joueurs qui sont rentré dans l'univers du jeu car ils se demandent si ils peuvent vraiment considérer les personnages du jeu comme des vraies personnes, si par exemple ils peuvent les tuer comme dans un jeu ou si c'est comme si ils tuaient des vraies personnes. "

13 juil. 2016


"J'ai jamais vraiment aimé l'école. J'ai eu mon secondaire mais j'ai lâché le cegep. J'étais en musique. C'est l'un des programmes les plus durs. J'aime beaucoup la musique mais c'était trop dur. . Je continue de jouer de la guitare mais pour moi.
Je travaille dans l'univers du jeu vidéo. Je suis testeuse, je dois jouer au jeu et rapporter les bugs. J'ai jamais été une grande fan des jeux vidéo. Et j'aimais pas les jeux de shoot. Quand j'ai commencé j'ai vraiment espéré ne pas devoir travailler sur un shooter. Mais c'est exactement ça qu'on m'a demandé. Alors j'ai dû m'y faire. Et finalement j'aime ça. J'y joue même chez moi parce que j'aime pouvoir faire ce que je veux dans le jeu."

12 juil. 2016


"I enjoy laying in a hamac when it's summer time. Actually with some friends we're thinking of creating hamac events with people gathering with their hamacs in the parc and chilling out together."





"We're spontaneous poets. You tell us a subject, any subject and we write a poem about it. Then we read it to you and you give us how much you think it's worth. We're travelling that way." 

11 juil. 2016


"J'ai décidé de venir ici au parc après la job pour juste relaxer et dessiner. Mon frère a commencé à faire de la peinture récemment alors ça m'inspire à faire du dessin."



"Je viens juste de lire pendant quelques heures. J'aime beaucoup ça. Ça prend un certain courage d'aller s'asseoir sur un banc, de laisser aller tout ce qu'on pense qu'on devrait faire puis de rien faire à part se plonger dans une histoire pendant deux heures." 

10 juil. 2016


Le gars :" J'ai les cheveux roses car ça me tentait puis j'aime aussi l'idée de combattre l'heteronormativite et les normes sociales. Juste de me balader avec ça fait réfléchir les gens. L'autre jour il y avait des enfants qui jouaient pas loin de moi et je les ai entendu dire oh c'est bizarre le gars il a les cheveux roses. Et leurs parents étaient obligé de leur dire : oui les gars aussi peuvent avoir des cheveux roses. "


"Je passe ma vie à voyager. Je vais vivre dans un pays quelques mois puis dans un autre. Avec des sites internet comme workaway je trouve des endroits où travailler ou faire du bénévolat en échange d'être logée et nourrie. J'adore voir les différentes cultures, rencontrer des personnes nouvelles et différentes tous les jours. Je suis à Montréal juste quelques semaines pour rendre visite à ma soeur puis après je retourne au Nicaragua où je travaille dans un petit hôtel perdu dans la jungle pour quelques mois. J'aime bien les pays qu'on dit du Tiers-Monde. Les gens sont heureux très facilement car ils sont capable de se contenter de peu. Ils ont moins d'attentes que nous. Ils ont leur malheur et leur problème comme nous mais à ils ont une certaine joie de vivre qu'on a pas. "

9 juil. 2016


(2/2) "Je vis à Montréal pour un an avec mon copain que j'ai rencontré aux Antilles.  Je suis originaire de France. Après le lycée, j'ai vécu en Irlande pendant plusieurs années. Puis au bout d'un moment j'en ai eu marre. Il pleuvait beaucoup, il faisait pas beau, le soleil me manquait. Alors j'ai décidé de partir aux Antilles sur un coup de tête. J'ai pris l'avion et laissé tout derrière pour partir là-bas sans savoir ce qui allait m'arriver. Une fois dans l'avion j'ai pleuré et j'ai regretté d'avoir laissé mes amis et les gens que je connaissais, mon travail, ma maison pour partir dans un endroit où je connaissais personne où j'avais aucune idée où jamais dormir, si jamais trouver un travail et tout. Puis le premier jour où je suis arrivé, je suis allé à la plage, j'ai parlé avec des gens et ils m'ont parlé d'une cabane dans une villa avec piscine où je pouvais loger plus ils m'ont aussi trouvé un travail. Alors j'avais tout ce dont j'avais besoin, avec le soleil et la plage en plus. "


(1/1) "Les chats aussi ont besoin de sortir. C'est dur pour eux de rester enfermé dans un appartement. Alors je lui mets une laisse et je l'emmène au parc. Ça lui prend un peu de temps à s'habituer mais bientôt il n'aura plus peur."