29 juin 2016


"Mon frère est le contraire de moi. Il correspond à l'image de l'homme fort, il est musclé, macho, il fait des blagues sur les gai, et il a plein de filles autour de lui. Il aime quand les filles lui résistent et qu'il doit insister pour coucher avec, et il a même une fois refusé de coucher avec une fille car elle s'est ouverte trop rapidement.
Au contraire je suis beaucoup plus ouverte d'esprit, je m'implique dans une association LGBT, je ne cherche pas "un homme fort" dans ma vie, je n'aime pas me faire courir après par un gars, et je préfère dire un oui ou un non clair dès le départ.
Mais dans la famille c'est toujours lui qui a le plus montré ses émotions. Lui il va pleurer quand il est triste, il va se mettre en colère quand il est énervé, etc. Alors que moi j'en suis incapable sur le coup. Quand je devrai pleurer parce qu'il s'est passé quelque chose de difficile ou de triste, je pleure pas. J'ai l'air insensible. Mais ça veut pas dire que je ne vis pas des émotions inconsciemment. Et ça ressort à des moments inattendus. Parfois je peux me mettre à pleurer comme ça pour rien. Et quand on me demande pourquoi je pleure je sais pas quoi répondre. Parce que moi-même je ne le sais pas. C'est comme si ma tristesse ressort d'un coup pour quelques chose de triste qui est arrivé il y a six mois."

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