10 déc. 2014

À Paris, jardin du Luxembourg


Je suis cinéaste. Là j'écris un scénario. C'est la phase d'écriture. Je ne sais pas si ça va donner quelque chose. Je vais voir au fil des pages si je le sens. C'est toujours comme ça quand j'écris, je commence et je vois si ça donne quelque chose.
...
Je suis africain en fait. Je fais des films tantôt là-bas, tantôt ici. En ce moment, je dois bosser ici pour gagner de l'argent. Là-bas il n'y a pas beaucoup d'argent pour le cinéma. Mais il y a des choses qu'il n'y a pas ici : Beaucoup de lumière, des belles couleurs partout, alors qu'à Paris ou tout est gris ou marron. Là-bas, les gens sont pauvres alors ils ne peignent pas sur des tableaux qui vont dans des galeries d'art, ils peignent directement sur leurs maisons par exemple, ça ajoute de la couleur. Et les gens ont plein d'énergie, ça bouge beaucoup. Quand tu filmes en Afrique tu n'as jamais de problème a avoir des figurants, les gens viennent vers toi direct, les gens la-bas sont attirés par une caméra. Puis il y a de l'espace pour des jeunes cinéastes ou des jeunes photographes. Au contraire en France, c'est difficile de se faire une place, le milieu est bouché, il y a beaucoup de compétition.



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